Fonction n°5 : répondre à sa faim de représentation
Les aliments ont une image émotionnelle. Manger des aliments porteurs de représentations positives facilite la reconnaissance et le respect du rassasiement global.
Manger un plat typique de son pays ou de sa région permet de se replonger dans sa culture d’origine. Ainsi baguette et camembert font penser à la France tandis que les frites, la bière ou le chocolat évoquent la Belgique.
Chaque famille possède également ses propres habitudes culinaires qui laissent en vous une empreinte indélébile. Ces repas évoquent bien plus que le simple fait de manger. Ils vous replongent dans le moment au niveau émotionnel tant positif que négatif. Par exemple, la simple évocation du poulet au curry de ma maman (mon plat préféré !) me replonge dans ce moment que j’adorai partager avec mes parents.
Plus personnellement, vous adhérez également à certaines représentations. Par exemple, vous pouvez décider de manger local ou de devenir végétarien pour des raisons idéologiques (protection animale, protection de la planète, …). Dans ce cas manger des aliments qui répondent à vos critères provoque en vous des émotions positives.
Et inversement, des aliments porteurs de représentation négatives seront moins rassasiants. Comme l’a dit Claude Lévi-Strauss (anthropologue et ethnologue français), « Il ne suffit pas qu’un aliment soir bon à manger, encore faut-il qu’il soit bon à penser. »
En effet, si un aliment est lié à un mauvais souvenir ou une mauvaise expérience, il est peu probable qu’il vous apporte plaisir et bien-être et donc qu'il soit rassasiant.
La séparation aliments à éviter / aliments à privilégier pour perdre du poids, utilisée dans les régimes, est plutôt source d’émotions négatives telles que la culpabilité ou la peur de grossir.
Les aliments à éviter sont difficiles à manger avec modération tandis que les aliments à privilégier mangés sans appétit sont peu rassasiants.